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17 octobre 2009 6 17 /10 /octobre /2009 07:08
J'ai marché sur un escargot
En sortant fumer une goldo
Il a bien crissé son mon pied
Mais je l'ai pas entendu crier
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4 octobre 2009 7 04 /10 /octobre /2009 09:19
Un dangereux psychopathe sévirait sur la ligne Lille-Arras-Amiens. Voici son signalement : âgé d'une petite trentaine d'années, assez grand, brun, mal coiffé, avec un grand nez, peu ou pas musclé, il commencerait par soupirer bruyamment quand un voyageur téléphone, avant de lui demander de bien vouloir passer ses appels dans les espaces prévus à cet effet ; en cas de refus d'obtempérer, il le rouerait de coups avec son téléphone (celui de la victime) et comblerait un des orifices de la victime avec ce même téléphone (pour les orifices, ça dépendrait des fois, il n'y aurait pas vraiment de logique). Il lui arriverait aussi de frapper sur d'autres lignes, notamment le week-end et dans les périodes de vacances, mais toujours avec le même mode opératoire. En attendant qu'il passe à l'acte, la consigne serait donc d'éviter de téléphoner dans les trains et d'une manière générale dans tous les lieux où cela est susceptible de provoquer le courroux du tueur en série que les services de police auraient appelé : « Le Nokia Noir ».
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1 octobre 2009 4 01 /10 /octobre /2009 07:43

Petite chanson dont j'écrirai la musique demain. Enfin, si j'ai le temps.


Demain c'est sûr je nettoie la voiture

C'est vrai je te jure je répare la toiture

Quand j'aurai le temps j'écrirai un roman

Dans pas longtemps je rappellerai maman

 

La semaine prochaine je change de boulot

Et ce week-end je ressors les vélos

Si j'ai le temps j'accorde ma Gibson

Et au printemps je jouerai comme Clapton

 

Le démon du canap'

En deux secondes il te frappe

En deux secondes il t'attrape

En deux secondes il te happe

 

L'année prochaine j'te suis dans ton footing

Je traîne déjà tout le temps en jogging

Incessamment je t'emmène au Bélize

Je te dis pas quand faut qu'ça reste une surprise

 

Avant ma retraite faut que je fasse des projets

Tiens ce serait chouette d'apprendre le balinais

Etre ambitieux accomplir quelque chose

Avant d'être vieux et d'en avoir ma dose

 

La sorcière des pantoufles

En moins de deux elle te chouffe

En moins de deux elle t'étouffe

En moins de deux elle te bouffe

 

Je repousserai l'esprit du farniente

Je snoberai la fée de la télé

Je l'écraserai le lutin du hamac

J'exorciserai la magie du transat

 

J'ignorerai le chant du pas-tout-de-suite

Je mépriserai la beauté de la fuite

J'entendrai pas l'appel du bon bain chaud

J'subirai plus le vaudou du dodo

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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 06:01
Les mots choisis du contrôleur
Pour annoncer un ptit retard
A peine plus d'une demie heure
Pas de quoi se mettre en pétard
Pour moi plus c'est long plus c'est bon
Un train devant nous qui stationne
Une divagation de moutons
Ou un accident de personne

Le gros monsieur qui téléphone
Pendant une heure à sa maman
La vieille dame qui marmonne
Non mais y en a non mais vraiment
La demoiselle en face de moi
Qui met ses pieds sur mon fauteuil
Ne porte pas de bas de soie
Elle a une coquetterie dans l'oeil

Un groupe d'ados qui fument un joint
Et des marmots très énervés
La clim en panne au mois de juin
Et le chauffage en février
Les cadres sont très supérieurs
Ils voyagent toujours en première
Ils ont tous des ordinateurs
Et sont très forts au solitaire

Je n'oublie jamais rien à bord
Quand je voyage en TER
Je n'oublie jamais rien à bord
A part mes petites galères

Ah, prendre le train tous les jours
Comme au théâtre, être abonné
Etre transporté par l'amour
(Oui) voilà ce que j'aimerais
Je me sentirais pris en otage
Comme les usagers de la grève
Je pourrais enfin crier ma rage
A la télé, ce serait mon rêve

Quand la vie manque de distance
Quand on est au bord de la faille
C'est une douce dépendance
Que de se taper un bon rail
Quand vous êtes d'humeur chagrine
Quand le malheur ne manque pas d'air
Plutôt que de la cocaïne
Faites-vous une ligne de TER

Refrain

Si Madame de Sévigné
Avait eu sa correspondance
Elle aurait économisé
Des frais postaux en abondance
Si l'autobus a la vie dure
Si le métro n'est pas vilain
Le TER je vous l'assure
Est un transport hors du commun

Refrain


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5 juin 2009 5 05 /06 /juin /2009 07:07

Ce matin j’étais tellement bien dans mon lit, j’écrasais tellement que je me suis dit qu’il faudrait que j’invente l’histoire du gars qui écrase tellement qu’il en vient à souhaiter de rester collé comme ça à son oreiller et qui se retrouve effectivement collé à son oreiller parce que son souhait est exaucé.

Du coup, il essaie de couper avec des ciseaux mais pas moyen ça fait trop mal, il va au boulot comme ça, il se tape la honte mais ça a des côtés pratiques par exemple pour dormir dans le train ou dans les repas de famille quand Tata Thérèse raconte comment elle a appris le jerk à son épagneul un soir de septembre.

Le problème quand même, parce qu’il faut qu’il y ait un problème, c’est qu’il finit par perdre son boulot. En même temps, c’était pas le gars très motivé déjà au départ, c’était un genre de rêveur un peu paresseux, le genre à dormir tout habillé et à tremper un reste de pizza aux anchois dans son café du matin tellement il avait pas le courage de sortir acheter du pain. Faut dire qu’il avait pas non plus tellement de vie sociale, il n’avait personne dans sa vie, encore moins dans son lit. Mais jusqu’ici, en bon pantouflard, ça l’avait jamais empêché de dormir. Sauf que là, entre la perte de boulot et les gens qui le moquaient dans la rue, il avait tellement de soucis qu’il en perdait le sommeil.

C’est ça qui fait qu’il commence à sortir un peu plus le soir, au cinéma, au théâtre, et puis au bistrot. Entrez dans un café un peu chaleureux avec un oreiller collé à la joue comme ça et vous verrez que vous aurez plein de gens qui viendront vous parler, vous serez une sorte de vedette.

Ça c’était nouveau pour lui et même un soir il a fait la rencontre d’une jeune et jolie femme. Eh bien notre paresseux figurez-vous qu’il a eu le courage de l’inviter chez lui prendre un lait chaud, chose dont il n’aurait jamais eu le courage auparavant, parce que ça le fatiguait trop de faire la conversation.

Et puis pour trouver une fin un peu jolie on dirait que la fille passerait la nuit chez lui, qu’elle resterait dormir là, sur l’autre face de l’oreiller et que ce serait comme ça que le sortilège prendrait fin. Bon, elle finirait quand même par le quitter parce qu’il serait vraiment trop fainéant, comme gars.

J'ai bien envie de l'écrire, cette histoire, mais j'ai trop pas le courage.

 

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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 06:21

Jessica se sentait prise en otage. A la journaliste qui lui demanda si, des fois, elle ne  se sentait pas comme prise en otage, elle répondit que si, justement, elle se sentait tout à fait prise en otage. Jessica travaillait, elle, son employeur en avait plus que ras le haut de forme des retards dus aux transports en commun, or elle n'avait pas la sécurité de l'emploi, elle, les trente-cinq heures avaient fait beaucoup de mal, il n'y avait qu'à regarder les anglo-saxons, chez eux ce serait carrément impensable, d'ailleurs c'est même le mouvement inverse, on y travaille de plus en plus, il n'y a qu'à regarder les chiffres de la croissance et que si on croit que les Chinois ils ont le droit de faire grève, eux, ils sont déjà à trente-cinq heures par jour et voilà, quoi, une fois de plus c'est une minorité de privilégiés qui emmerdent les gens qui travaillent, excusez-moi si je suis vulgaire mais faut dire les choses comme elles sont, quoi, c'est vrai. En achevant de donner son sentiment à la journaliste, Jessica eut des sanglots dans la voix. Un dernier regard caméra où se mélangent la rage de devoir quand même passer une journée au travail alors que des fainéants qui font grève lui compliquent la vie et un désespoir vrai de n'avoir rien d'autre à répondre à la question qui lui est posée à chaque fois qu'il y a une grève dans les transports en commun.

 

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 06:03
C'est l'histoire d'un wikipédien qui va au Louvre. Arrivé devant la Joconde, il dit : c'est un faux.
- Comment le savez-vous, lui demandent les autres visiteurs, impressionnés.
- Regardez en bas, répond-il, pas de licence GFDL.
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10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 06:01
C'est l'histoire d'un wikipedien qui rencontre un autre wikipedien dans la rue. Il dit à l'autre :
- Tu saurais pas qui a inventé la pénicilline des fois ?
-Non, répond l'autre. Pourquoi, t'as mal à la tête ?
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9 avril 2009 4 09 /04 /avril /2009 05:59
C'est l'histoire d'un wikipedien qui passe un concours administratif.
A un moment, on lui demande s'il a lu la Princesse de Clèves.
En toute honnêteté, il répond :
- Non, mais c'est moi qui ai écrit la fiche dans Wikipedia.
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15 janvier 2009 4 15 /01 /janvier /2009 06:48
Combien de fois ai-je entendu des gens censément sensés dire qu'ils voudraient se transformer en petite souris pour avoir l'opportunité d'observer des grands de ce monde, ou des connaissances dans des situations privées ? De nombreuses fois.
Combien de fois leur voeu fut-il réalisé ? Jamais.
Moi, l'autre jour, je me suis dit : « Oh, j'aimerais trop être une petite souris pour entendre les discussions de ma femme quand elle passe la soirée avec ses copines ». Je ne sais pas ce qui m'a pris.
Sur le coup, c'est surprenant et divertissant. Sous la table du restaurant, j'écoutais les filles évoquer les détails de leur vie sexuelle, j'en voyais deux se faire du pied et j'appréciais les nouveaux bas de la jolie Edith. Tout allait pour le mieux jusqu'à ce que ma femme ne laisse tomber sa serviette, ne m'aperçoive et ne se mette à hurler. Scandale dans le restaurant, chasse à la souris à coups de pieds, de balais, de sac à main... Je finis par me réfugier in extremis dans un trou à rats.
Ils sont là, nombreux, animaux trois fois comme moi, poilus, vraiment, qui m'entourent et me reniflent... Et puis...
Quand j'eus enfin la présence d'esprit de me dire : « Oh j'aimerais trop redevenir un être humain pour échapper à la lubricité de ces nuisibles ! », le mal était fait, mon innocence de petite souris envolée et, avec elle, mes dernières illusions sur la noblesse du règne animal.
A mon réveil, un frisson m'a parcouru l'échine, effroi et soulagement mêlés. Quelques minutes plus tard, à la table du petit déjeuner, en attaquant un morceau de gruyère, j'ai senti comme un souffle froid sur ma nuque.
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